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Italie : une dizaine de villes ferment leurs lieux publics par crainte du coronavirus

En Vénétie, selon le président de la région Luca Zaia, deux personnes ont été testées positivement au coronavirus et l'une est en soins intensifs.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un patient infecté par le coronavirus est transporté de l'hôpital de Codogno à l'hôpital de Sacco, en Italie, le 21 février 2020. (MAXPPP)

Des dizaines de milliers de personnes invitées à rester chez elles. Au moins neuf villes de Lombardie et une de Vénétie, dans le nord de l'Italie, ont fermé vendredi 21 février bars, écoles et autres lieux publics pour une semaine en raison de soupçons de contamination au nouveau coronavirus sur 16 personnes.

Une "situation d'alarme" en Lombardie

Cette décision a été prise par le ministère de la Santé en accord avec les deux régions concernées, car un premier foyer autochtone italien a été identifié à Codogno, près de Lodi. Au total, dans cette zone de Lombardie, plus de 50 000 personnes ont été priées de rester à leur domicile dans les villes concernées.

Avant la mesure ministérielle, le maire de Codogno (environ 15 000 habitants) avait ordonné la fermeture immédiate des écoles, bureaux municipaux, magasins d'alimentation, bars, discothèques, salles de sport, etc. L'édile avait expliqué sa décision car la découverte de six premiers cas de contagion avait créé "une situation d'alarme sur le territoire de la commune".

Mais en début de soirée, le ministre Roberto Speranza a annoncé que le nombre de cas avait augmenté à 14 personnes testées positivement au coronavirus en Lombardie, toutes autour de Codogno. Toutes n'ont pas encore fait le test de confirmation.

Les employés d'Unilever dépistés

Le premier cas de Codogno, un Italien de 38 ans, cadre chez Unilever, est hospitalisé en soins intensifs. Son épouse enceinte de 8 mois, un ami avec lequel il faisait du sport et trois personnes qui fréquentaient un petit bar local, font partie des cas avérés.

Les autorités sanitaires de la Lombardie n'ont pas identifié avec certitude la personne à l'origine de l'épidémie, mais selon l'agence Ansa, cela "pourrait" être un Italien rentré de Chine récemment qui aurait dîné à plusieurs reprises avec l'homme hospitalisé. Les 60 employés du siège local d'Unilever à Casalpusterlengo ont été soumis à des tests de dépistage du virus.

En Vénétie, selon le président de la région Luca Zaia, deux personnes ont été testées positivement au coronavirus et l'une est en soins intensifs. Mais le ministère a indiqué que ces cas n'étaient pas confirmés.

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