Hôpitaux : la baisse des cas d’AVC et d’infarctus inquiète les médecins
Le nombre d’hospitalisations pour un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un infarctus a chuté de 50%. Les malades hésiteraient-ils à déranger le 15 ? On sait pourtant que la rapidité de l’intervention pour ce genre de pathologies est déterminante, voire vitale.
Des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’un infarctus, les médecins des hôpitaux en voient de moins en moins. Par peur du coronavirus Covid-10, ces malades ne viendraient plus. Inquiétant, car en cas d’AVC ou d’infarctus, les premières heures sont déterminantes. “Si on laisse le temps passer, au bout de 3-4 heures, une partie du cerveau est morte et ça fait des hémiplégiques à vie, des insuffisants cardiaques à vie…”, prévient Agnès Ricard-Hibon, présidente de la Société française de médecine d’urgence (SFMU) de Pontoise (Oise).
Plus de 70 000 décès liés à ces pathologies chaque année
Chaque année, 150 000 personnes font un AVC, et 32 000 en meurent. Les infarctus, eux, touchent 120 000 personnes et en tuent 40 000. Les soignants craignent que les chiffres de cette année soient encore plus lourds, alors que les hôpitaux sont toujours en capacité d’accueillir et de soigner ces malades. En cas de paralysie momentanée, de perte d’équilibre, de trouble de la vue ou du langage, un seul réflexe : appeler le 15.
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