Grève des internes : ils dénoncent des conditions de travail épuisantes
Les internes en médecine sont en grève pour dénoncer une trop grande charge de travail. Une pression plus forte depuis le début de la pandémie. Une manifestation est prévue samedi 19 juin à Paris. Nous avons recueilli les témoignages d'internes au CHU de Poitiers (Vienne).
La pause déjeuner est l'un des rares moments de répit à l'internat du CHU de Poitiers (Vienne). Les internes dénoncent leurs conditions de travail : surcharge de travail, heures trop nombreuses et manque de reconnaissance. "Il y a des moments où on se pose des questions, si on est vraiment fait pour ce métier-là", confie une interne habituée des journées à rallonge.
5 suicides depuis le début de l'année
Les internes sont la pierre angulaire du système hospitalier français. "On a besoin de leur travail parce que la masse d'activité est telle que, si l'on devait tout faire, on n'y arriverait pas parce qu'on on n'est pas assez nombreux", explique un responsable de service. "Sans les internes, le système s'écroule", ajoute-t-il. Cinq étudiants ont mis fin à leur jour depuis le début de l'année. Tous espère pouvoir éviter des drames similaires. Au CHU de Poitiers, une vingtaine d'internes étaient en grève vendredi 19 juin. Ils demandent un maximum légal de 48 heures de travail hebdomadaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.