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Pour l'équipe de France de foot, les matchs à huis clos ont aussi des avantages : "On peut se dire les choses"

Avant un nouveau match à huis clos contre la Croatie mardi 8 septembre, les joueurs de l'équipe de France de football partagent leur vision de ces rencontres sans spectateurs. Le huis clos, sans bruit des supporters, permet selon eux une meilleure communication.

Article rédigé par Alexandre Vau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Kylian Mbappe ouvre le score face à la Suède, samedi 5 septembre, dans un stade silencieux sans spectateurs. (JONATHAN NACKSTRAND / AFP)

La France affronte la Croatie mardi 8 septembre, au stade de France, pour le deuxième match des Bleus dans la Ligue des nations de football, après une victoire face à la Suède samedi. Les Français ne pourront pas compter sur leurs supporters : une nouvelle fois le match se jouera à huis clos à cause du coronavirus. Une première dans l'histoire de l'équipe de France à domicile. 

 "Habituellement, il est plus difficile de se parler"

Bien sûr, aucun joueur ne dira qu'il préfère jouer sans spectateurs, mais le huis clos présente quelques avantages. Il y a moins de bruit, comme l'expliquait le capitaine de l'équipe de France Hugo Lloris samedi après la victoire 1-0 contre la Suède : "Le huis clos nous permet de communiquer un peu plus sur le terrain, c'est une chose appréciable quand on peut se dire les choses. Habituellement, il est quand même plus difficile de se parler."

La preuve, samedi soir dans l'Arena de Solna, près de Stockholm, on entendait pendant le match contre la Suède les directives du gardien des Bleus résonner. "C'est quelqu'un qui nous guide au quotidien et ça fait du bien d'avoir de la parole derrière soi pour guider une défense et une équipe", explique le latéral droit français Léo Dubois.

On s'aide avec la parole et là, on entend tout. Mais on préfère quand il y a des supporters !

Antoine Griezmann

Cette situation, Didier Deschamps ne l'avait jamais connue avant samedi, lui qui est généralement obligé de s'égosiller pour se faire entendre. Là, le sélectionneur des Bleus doit plutôt faire attention à ne pas trop crier sur le bord du terrain. "Je fais en sorte d'être naturel, même si je sais que tout ce que je dis, on va l'entendre. Mais je ne vais pas m'interdire de parler. Quand j'ai quelque chose à dire, je me lève, je leur dis, mais je sais que tout le monde entend."

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