Entreprises : quel poids de l’État dans leur sauvetage ?
L’annonce du plan social d’Airbus repose la question du rôle de l’État. Faut-il interdire les licenciements pour les entreprises, qui bénéficient d’aides publiques ?
Le journaliste Jean-Paul Chapel était en plateau pour le 20 Heures, afin d’aborder la question des aides publiques. Que dit la loi ? "L’État ne peut pas contraindre les entreprises. Les aides de l’État, prêt garanti ou report de charge, ne sont pas conditionnées en matière d’emploi. La contrepartie exigée par le gouvernement, c’est que l’entreprise aidée ne distribue pas de dividendes à ses actionnaires", détaille le journaliste.
Un moment de répit pour les entreprises
"Airbus a d’ailleurs renoncé à en verser. L’État a également exigé des contreparties sur le plan écologique : une réduction des émissions de CO2 en échange de l’aide à Air France, une participation au projet européen des batteries électrique en échange de l’aide à Renault", rajoute Jean-Paul Chapel pour France Télévisions. Les aides de l’État permettent souvent aux entreprises un répit, à défaut de pouvoir sauver l’intégralité des emplois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.