Déconfinement : Giuseppe Conte s’inquiète d’un relâchement des Italiens
En Italie, les autorités tentent de faire respecter les gestes barrières. Pas simple, car les tentations sont grandes. Depuis lundi 18 mai, les cafés et restaurants sont de nouveau ouverts. Les précisions du journaliste Alban Mikoczy, en duplex depuis Rome (Italie).
Manifestement, en Italie, "dolce vita" et déconfinement ne font pas bon ménage. Le président du Conseil des ministres, Giuseppe Conte, en a fait le constat. "Il a observé, en se baladant dans les rues de Rome (Italie), jeudi 21 mai, qu’il y a beaucoup de monde dans les terrasses et que les distances entre les personnes ne sont pas toujours respectées, que tout le monde n’a pas son masque, loin de là. On peut comprendre les Italiens, qui ont été très respectueux des règles pendant 70 jours", explique le journaliste Alban Mikoczy, en duplex depuis la capitale italienne.
46 000 morts au lieu de 36 000 comme annoncé
"Mais depuis lundi 18 mai, c’est la phase 2, avec une certaine ouverture. Les Italiens ont compris cela comme un appel à un peu de liberté. Le problème, ce sont les statistiques. Le gouvernement les présente officiellement tous les soirs, recensant plus de 600 contaminations chaque jour cette semaine et plus de 150 décès. (...) Un rapport de la Sécurité sociale dit qu’il n’y a pas eu 36 000 morts comme on le croyait, mais plutôt 46 000, parce qu’ils ajoutent également les décès observés à domicile", précise le correspondant de France Télévisions.
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