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Débat : faut-il augmenter les "premiers de corvée" ?

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Débat : faut-il augmenter les "premiers de corvée" ?
Débat : faut-il augmenter les "premiers de corvée" ? Débat : faut-il augmenter les "premiers de corvée" ?
Article rédigé par France 2
France Télévisions

C'est une prime pour remercier le personnel mobilisé pendant le confinement. Un tiers des agents territoriaux des grandes villes vont toucher chacun 1 000 euros au maximum. Les éboueurs, les agents de voirie et les travailleurs sociaux ont prouvé qu'ils rendaient un service essentiel au pays.

En première ligne dans la guerre contre le Covid-19, il y a eu les médecins et les infirmiers. Mais la crise a révélé une deuxième ligne, elle aussi sur le front. Ils sont éboueurs, caissiers, agents d'entretien ou livreurs. Ils sont indispensables et réclament une bonne paie. Faut-il augmenter cette deuxième ligne longtemps invisible ?

Des métiers peu considérés et peu rémunérés

Les éboueurs et les caissiers ont assuré la continuité du service pendant la crise, s'attirant la sympathie des Français. Des métiers difficiles. 1 250 agents de nettoyage ont souffert de troubles musculo-squelettiques en un an. Des troubles reconnus comme une maladie professionnelle en raison de la pénibilité du travail. Ces métiers sont peu rémunérés. Environ 1 300 euros pour un caissier, 1 400 euros pour un agent d'entretien alors que le salaire médian français est d'environ 1 800 euros.

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