Crise sanitaire : les start-up serrent la vis
Avec la crise sanitaire, l’ambiance habituellement détendue des start-up a changé. Elle est désormais partagée entre la diminution des loisirs pour les salariés et l’urgence de devoir rattraper les pertes causées par le confinement.
Fini les pauses passées à jouer au baby-foot entre collègues ou les longs déjeuners au snack de l’entreprise : à l’heure du coronavirus, les start-up ont changé. La plupart des activités hors travail, comme la salle de sport de l’entreprise, ont fermé. Les rares moments de détente comme un goûter improvisé à Snapkey, une start-up spécialisée dans les transactions immobilières commerciales et d’entreprises, tournent vite à la discussion sur les objectifs de la boîte.
Un nouveau cadre pour rattraper les pertes
Désormais, les habituels open space sont parfois limités par des cloisons pour assurer la bonne santé de tous. Dans une entreprise qui travaille dans les locations de véhicules haut de gamme, l’heure est avant tout au travail pour rattraper les pertes. "On perd moins de temps dans des futilités. On est tous à fond derrière l’objectif. C’est vrai qu’il y a une pression en plus, mais on sait tous à quel point la crise a été difficile", indique Asma Ben Jemaa, responsable marketing.
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