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Crise du Covid-19 : comment les inégalités sociales et économiques se sont creusées

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Crise du Covid-19 : comment les inégalités sociales et économiques se sont creusées
Crise du Covid-19 : comment les inégalités sociales et économiques se sont creusées Crise du Covid-19 : comment les inégalités sociales et économiques se sont creusées (France 2)
Article rédigé par France 2
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L’épidémie de Covid-19 et le confinement ont renforcé les inégalités sociales et économiques. Les explications de la journaliste Valérie Heurtel, sur le plateau de France 2.

On en sait davantage sur les effets de l’épidémie et du confinement sur le portefeuille. "Ce qui en ressort, c’est l’inégalité des Français face à cette crise. 41% des ménages voient déjà un impact sur leur pouvoir d’achat. Parmi eux, des commerçants, des artisans ou des ouvriers, ceux qui ont vu leur activité s’arrêter ou ralentir parce qu’ils se sont retrouvés au chômage partiel. En revanche, 75% des plus hauts salaires, au-delà de 3 000 euros, selon le seuil défini par l’Observatoire des inégalités, jugent que leur portefeuille n’a absolument pas souffert de la crise. Ils ont pu faire du télétravail et ont même pu mettre de l’argent de côté, parce qu’ils ont moins dépensé", indique la journaliste Valérie Heurtel sur le plateau du 13 Heures.

1 Français sur 2 s’inquiète pour son avenir professionnel

Ce sont les plus précaires qui ont le plus souffert de la crise. "Chez les plus modestes, on voit que les découverts se sont creusés. Le découvert moyen est de 375 € aujourd’hui, contre 341 € l’année dernière. Certains ont aussi eu du mal à payer leurs crédits, puisqu’il y a eu six fois plus de demandes de report que d’habitude. Et puis, le supermarché nous a coûté beaucoup plus cher que d’habitude. Pour réduire la facture, les Français ont acheté plus de marques distributeurs, qui sont souvent moins chères", ajoute-t-elle. "80% des Français ont peur de ne plus retrouver leur pouvoir d’achat au moins avant trois mois, et 1 Français sur 2 s’inquiète pour son avenir professionnel, pensant même que le pire est à venir", conclut Valérie Heurtel.

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