Le variant britannique a pris le dessus en France dans plus de 80 départements, ce qui se ressent dans les services de réanimation. "C'était prévu, indique Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions, présent sur le plateau du JT du 20 Heures, dimanche 14 mars. On savait que dès que le variant dépasserait les 70% il y aurait une accélération, l'accélération est là." D'après les dernières modélisations, il semblerait que "le pic arrive", ajoute Damien Mascret. "On est à l'amorce de cette fameuse exponentielle, jusqu'où va-t-elle monter, pendant combien de temps va-t-elle monter, aujourd'hui personne ne le sait", ajoute le médecin, qui partage l'estimation de "35 000, 40 000 cas" dans les prochains jours. Les patients plus jeunesLes patients sont de plus en plus jeunes en France. Pour autant, "pas sûr" que le variant soit plus virulent. "Les plus jeunes ont beaucoup plus de contacts que les autres", rappelle Damien Mascret. Selon la répartition des personnes en réanimation par rapport au 1er janvier, les 60-80 ans sont toujours les plus importants, mais le créneau des 40-60 ans a cependant augmenté de 5,5%.