Covid-19 : plus de 300 cas positifs aux nouveaux variants en Moselle
La Moselle est, jeudi 11 février, au cœur des préoccupations du gouvernement. 300 cas de variants sud-africain et brésilien ont été identifiés dans le département en quatre jours.
Les variants sud-africain et brésilien circulaient encore peu en France, au début du mois de février. L’inquiétude monte, jeudi 11 février, suite à de nombreuses contaminations enregistrées dans le département de la Moselle. "Nous avons identifié, dans ce département de la Moselle, plus de 300 cas de mutations évocatrices de variants sud-africain et brésilien ces quatre derniers jours", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, avant d’ajouter : "Nous faisons tout notre possible (…) pour tracer et isoler tous les patients, les cas contacts et ainsi casser les chaînes de contaminations".
Olivier Véran en Moselle vendredi 12 février
De nombreuses interrogations entourent ces contaminations. Les cas détectés ne correspondent pas tous à des clusters. Certaines personnes ne sont allées ni en Afrique du Sud, ni au Brésil, et n’ont pas été en contact avec des personnes y ayant voyagé.
En France, les variants sud-africain et brésilien représentent désormais 4 à 5 % des contaminations. Ils pourraient provoquer des réinfections chez des personnes ayant déjà eu le Covid-19, et les vaccins pourraient également être moins efficaces. "Depuis plusieurs jours déjà, le maire de Metz (Moselle) demande un reconfinement court mais efficace pendant les vacances scolaires qui débutent dans une semaine, un point de vue qu’il défendra demain face au ministre de la Santé, en visite en Moselle", ajoute la journaliste Angelique Etienne, en direct depuis le département.
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