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Covid-19 : les conditions d'indemnisation du chômage partiel restent inchangées "jusqu'à fin avril"

Annonce faite mardi par la ministre du Travail. Elisabeth Borne a fait savoir que les personnes concernées continueront à percevoir une indemnité égale à 84% de leur salaire net.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La ministre du Travail, Elisabeth Borne, à l'Assemblée nationale (Paris), le 2 mars 2021. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

On ne change rien. Le ministère du Travail a annoncé, mardi 9 mars, le maintien "jusqu'à fin avril" des conditions actuelles d'indemnisation du chômage partiel, afin d'aider les entreprises à lutter contre les conséquences économiques et sociales de la crise du Covid-19. La ministre Elisabeth Borne l'a annoncé aux partenaires sociaux.

Ces règles prévoient le maintien de l'indemnité à 84% du salaire net pour les salariés et un reste à charge nul pour les employeurs des secteurs les plus touchés par la crise (tourisme, culture, sport et loisirs, hôtellerie-restauration, transport... et les activités en dépendant). Pour les entreprises des autres secteurs, le reste à charge est de 15%.

Des règles repoussées plusieurs fois

Le gouvernement a déjà repoussé à plusieurs reprises, à chaque fois pour un mois, un éventuel durcissement des règles, qui verrait le reste à charge passer à 40% (avec une indemnisation du salarié baissant à 60%).

Lors de sa visioconférence, mardi, avec les organisations syndicales et patronales, Elisabeth Borne a également annoncé que "des concertations sectorielles seraient menées dès la semaine prochaine pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements".

La ministre a aussi "présenté pour discussion différents scénarios d'évolution (arrêt, dégressivité ou prolongation en l'état)" des aides à l'embauche du plan "1 jeune, 1 solution", qui ont permis de recruter près d'1,3 million de moins de 26 ans en CDI ou CDD de plus de trois mois entre août et janvier, selon le communiqué. Ces pistes seront "tranchées lundi lors de la Conférence de dialogue social autour du Premier ministre", indique le ministère.

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