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Covid-19 : le professeur Alain Fischer bat le rappel de la vaccination pour les plus de 60 ans

Dans une interview au "Journal du Dimanche", le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale estime que le niveau de protection de ces populations n'est plus optimal.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une campagne de vaccination des séniors contre le Covid-19 à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), le 13 avril 2022. (ALINE MORCILLO / HANS LUCAS / AFP)

Alors que la France est confrontée à une nouvelle vague d'épidémie de Covid-19, le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) bat le rappel de la vaccination pour les plus de 60 ans et les personnes fragiles. Dans une interview au Journal du Dimanche en date du 26 juin, le professeur Alain Fischer les invite à se faire administrer leur deuxième rappel de vaccination (une troisième ou une quatrième dose selon les cas).

"Malgré l'effet cumulatif des injections et des infections, le niveau de protection [de ces populations] n'est plus optimal. Par ailleurs, les vaccins restent sûrs : il n'y a pas plus d'effets secondaires lors d'une quatrième dose. C'est simple, il faut que les 8,5 millions de Français éligibles qui ne l'ont pas encore reçue se rendent dans leur pharmacie ou chez leur généraliste", déclare le "monsieur Vaccins" du gouvernement.

"Une piqûre deux fois par an, ce n'est pas si terrible !"

"Les données montrent qu'avec une quatrième dose, le taux d'anticorps neutralisants remonte au même niveau qu'après la troisième. La protection contre les formes graves est donc rétablie à plus de 90% pour un certain nombre de mois", explique-t-il. Et d'ajouter pour dédramatiser : "Franchement, une piqûre deux fois par an, ce n'est pas si terrible !"

Pour Alain Fischer, ces campagnes de vaccination à répétition ne témoignent pas "d'un échec relatif" des vaccins à ARN messager mais au contraire d'un "immense succès, même s'il reste imparfait" : "Ces vaccins ont évité un très grand nombre de décès, d'hospitalisations et de confinements."

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