Covid-19 : la Moselle réagit face à la propagation des variants
Le variant représente, lundi 15 février, 40% des contaminations en Moselle. Le gouvernement passe à l’offensive en traquant le virus dans les eaux usées, tandis que la campagne de vaccination s’accélère, avec 30 000 doses supplémentaires attendues dans les quinze prochains jours.
Les marins-pompiers de Marseille (Bouches-du-Rhône) sont arrivés jeudi 15 février à Metz (Moselle) pour tester le virus et ses variants dans les eaux usées. "Lorsqu’ils [les variants, ndlr] sont présents dans les eaux usées, on sait que six jours après il y a de fortes chances pour qu’ils soient présents dans les analyses de nos concitoyens", explique le sous-préfet de la Moselle, Olivier Delcayrou. Les chiffres de l’épidémie flambent dans le département, avec un taux d’incidence de 350 cas pour 100 000 habitants, et la forte présence du variant sud-africain inquiète. "C’est grave quand même, il faut se protéger, protéger les autres aussi", témoigne une habitante.
30 000 doses de vaccins supplémentaires
Les établissements scolaires sont également touchés. Angélique Schleininger, maman de jumelles, a décidé de garde ses filles à la maison. "Il y a déjà deux [cas de] variant sud-africain dans leur collège donc deux classes de fermées, (…) on aimerait qu’il y ait peut-être un peu plus d’agents d’entretien pour nettoyer les salles de classes", explique-t-elle aux équipes de France Télévisions. Le département va recevoir 30 000 doses de vaccins supplémentaires pour les plus de 75 ans, une dotation exceptionnelle pour tenter d’endiguer l’épidémie.
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