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Covid-19 : l'économie française se redressera moins vite que prévu, selon la Banque de France

La deuxième vague de la pandémie de Covid-19 et le reconfinement ont poussé la Banque de France à revoir à la baisse les chiffres de la reprise économique dans les prochains mois.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le bâtiment de la Banque de France, à Paris, le 6 décembre 2020.  (MANUEL COHEN / AFP)

Les conséquences de la crise sanitaire sont loin d'être terminées. "Le niveau d'activité de fin 2019" de l'économie française ne devrait être "retrouvé qu'à [la] mi-2022", selon la Banque de France (BDF). Dans ses projections macroéconomiques publiées lundi 14 décembre, l'institution estime désormais que le produit intérieur brut (PIB) rebondira de 5% l'an prochain, après une chute de 9% cette année.

Après le rebond de l'an prochain, la croissance progressera au même rythme de 5% en 2022, avant de se tasser à un niveau "moins inhabituel" légèrement supérieur à 2% en 2023, prévoit la BDF. Cette dernière estime que "l'épidémie ne cesser[a] pas immédiatement et que le déploiement généralisé de vaccins ne ser[a] pleinement effectif que fin 2021".

Vers une montée rapide du chômage

Il y a trois mois, la BdF tablait sur une contraction du PIB de 8,7% cette année, avant une reprise de 7,4% l'an prochain. Mais depuis, la France a fait face à la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19, et le reconfinement a provoqué une chute de l'activité de 11% en novembre par rapport à son niveau avant la crise. Elle devrait être encore 8% en deçà de la normale en décembre, alors que le déconfinement va être moins rapide.

La persistance de l'épidémie début 2021 devrait toujours contraindre la consommation des ménages, même si elle se redresserait nettement avec la levée progressive des pressions sanitaires durant l'année, estime la Banque de France.

Malgré la reprise de l'économie, la France devrait connaître une montée rapide du chômage, résultat des difficultés accumulées par les entreprises. Il atteindrait un pic proche de 11% au premier semestre 2021, avant une décrue à 9% fin 2022.

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