Covid-19 : "Il n'y a pas de laxisme français" dans la gestion de la cinquième vague, estime Clément Beaune
Clément Beaune, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, était l'invité des "4 Vérités" sur France 2, jeudi 23 décembre.
La Belgique s'apprête à fermer ses salles de spectacle et ses cinémas, l'Espagne souhaite réinstaurer le port du masque en extérieur... Plusieurs pays européens prennent des mesures face à la propagation fulgurante du variant Omicron du Covid-19. Pourquoi l'Europe ne met-elle pas en place une politique unique ? "Le variant circule sur tout le continent, avec parfois des différences ou des décalages dans sa circulation, ce qui explique aussi qu'il y ait des mesures qui sont adaptées à (...) chaque pays", explique Clément Beaune, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, sur le plateau des "4 Vérités", jeudi 23 décembre.
"Pas d'exception française"
"Ce que nous essayons de coordonner, c'est d'abord ce que nous faisons à nos frontières extérieures", poursuit Clément Beaune, qui rappelle que la quasi-totalité des pays européens a notamment pris des mesures de suspension de vols à l'apparition du variant Omicron. Le secrétaire d'État a également souligné l'existence du pass sanitaire européen. Mais alors qu'Olivier Véran a estimé que la France compterait environ 100 000 cas de Covid-19 par jour fin décembre, pourquoi n'adopte-t-elle pas de mesures coercitives comme ses voisins ? "Il n'y a pas d'exception française, ni de laxisme français", a affirmé Clément Beaune, qui ajoute : "Les mesures ne sont pas uniformes au niveau européen. L'Italie, par exemple, ne prend pas non plus des mesures de type confinement ou couvre-feu."
"Il faut regarder un peu l'histoire de cette pandémie. On nous a dit parfois (...), 'vous êtes plus durs que les autres'. On a pris en effet le pass sanitaire avant la plupart des pays européens (...). On n'a pas été dans l'attentisme et dans le laxisme", a estimé le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes.
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