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Coronavirus : un troisième cas suspect dans le Nord

Après la découverte d'une première contamination d'un patient français par un virus proche du SRAS, un coronavirus, de nouvelles craintes ont été formulées par l'Agence régionale de santé du Nord. L'ARS a annoncé jeudi que deux personnes qui ont été en contact avec le malade à Valenciennes ont été hospitalisées pour des examens, il s'agit de son voisin de chambre, et de son médecin. Vendredi matin, un troisième cas suspect a été annoncé, il s'agit d'une infirmière de Douai.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Le nouveau coronavirus
proche du SRAS pourrait se répandre rapidement. Après que les autorités
sanitaires ont annoncé mercredi l'existence d'un cas de contamination en France
par ce nouveau virus
, trois autres personnes ont été hospitalisées dans le but
de passer des examens.

L'Autorité régionale de santé a annoncé deux cas suspects jeudi et un troisième vendredi matin. L'ARS craint qu'ils aient été à
leur tour infectés par le virus, mais ces cas ne sont pas avérés pour l'instant. Les symptômes sont "respiratoires et fébriles ", précise Segovia Kueny, directrice générale adjointe de l'ARS. "On a une définition des cas extrêmement large pour faire des prélèvements et isoler toutes les personnes susceptibles d'avoir été en contact " avec le malade, a-t-elle expliqué.

Deux cas suspects à Valenciennes, un à Douai

Le premier de ces trois patients suspects est le voisin de chambre du malade, lorsque celui-ci a séjourné au
centre hospitalier de Valenciennes du 27 au 29 avril derniers. L'homme âgé de 50 ans "présente
depuis mercredi des symptômes nécessitant une consultation spécialisée
d'infectiologie, complétée de prélèvements et d'une surveillance en
hospitalisation en chambre individuelle
", indique l'ARS. 

Un médecin de 35 ans, qui exerce dans ce même hôpital, a lui aussi été placé en service d'infectiologie à cause des symptômes qu'il présente. Son cas n'est pas "inquiétant ". L'ARS assure que les résultats de ces analyses seront rendus publics, ils devraient être connus vendredi dans l'après-midi.

Le malade dans un état stable mais très sérieux

Le troisième cas suspect a été identifié dans la nuit de jeudi à vendredi. Annoncé vendredi matin par l'ARS, il s'agit d'une infirmière du CHU de Douai, là où le patient atteint avait été transféré dans un premier temps.

Ce patient, lui, âgé
de 65 ans, transféré à Lille depuis jeudi matin, a été placé
"dans une chambre spécialement conçue pour permettre son isolement ".
Une équipe dédiée est en charge de son traitement. Jeudi, il était toujours
dans un état stable mais très sérieux, et se trouve en service de réanimation.

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