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Coronavirus : "Si l’Etat n’est pas réactif, il y aura des morts et des faillites", affirme le président de la Confédération des commerçants

Francis Palombi craint les conséquences de l'épidémie de coronavirus et du confinement sur les commerçants qui "veulent sortir de cette crise, ils sont mobilisés".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des piétons passent devant des magasins fermés à Paris, le 15 mars 2020 (photo d'illustration). (STEFANO RELLANDINI / AFP)

"Si l’État n’est pas réactif, si les banques ne sont pas compatissantes, il y aura des morts et des faillites", assure Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France, samedi 11 avril sur franceinfo. Ce dernier craint la fermeture de nombreux commerces à cause de l'épidémie de coronavirus. Il demande de l’aide à l’État pour éviter "des villes sans commerces" qui seraient "des villes mortes" à la fin du confinement.

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"Les commerçants veulent sortir de cette crise, ils sont mobilisés", ajoute Francis Palombi, malgré des pertes "de centaines de milliers d’euros de marchandise périssable" chez les poissonniers ou les fleuristes par exemple. Certains s’adaptent pour continuer à travailler, indique le président de la Confédération des commerçants. L’État doit cependant "verser les aides", insiste Francis Palombi : "Les délais sont apparemment de huit jours pour les recevoir. C’est bien, mais au-delà de huit jours, ce n’est pas supportable pour les très petites entreprises".

Dernier appel lancé par la Confédération des commerçants : les masques. "Ils commencent à être distribués aux vendeurs sur les marchés, aux taxis aussi qui étaient en déshérence pendant longtemps, se réjouit son président Francis Palombi. Il faut que ces masques soient donnés à tous, il ne faut pas que ce soit l’anarchie pour les récupérer".

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