Coronavirus : l'épidémie s'aggrave en France avec 365 décès en 24 heures, dont une adolescente de 16 ans
Le ministre de la Santé Olivier Véran n'a pas souhaité en dire plus sur le cas de cette jeune patiente, en raison du secret médical.
Avec 365 décès supplémentaires en 24 heures, dont celui d'une jeune fille de 16 ans en région parisienne, l'épidémie de coronarivus continue de s'aggraver et de se répandre de façon rapide en France, jeudi 26 mars.
Pour le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, l'information, "triste, très triste", concernant la jeune fille est "importante, puisque les formes sévères chez les sujets jeunes sont extrêmement rares". "Elles surviennent de temps en temps pour des raisons multiples. On le voit notamment dans certaines infections virales (avec) des formes extrêmement sévères exceptionnelles", a-t-il souligné.
"Le coronavirus est une maladie grave"
Interrogé à ce sujet lors de l'émission "Vous avez la parole" sur France 2, le ministre de la Santé a refusé d'en dire plus sur le décès de cette jeune patiente. "Je tairai les détails en raison du secret médical mais c’est évidemment un évènement traumatique, notamment pour les équipes de réanimation qui ont pris en charge cette jeune patiente", a déclaré Olivier Véran, prenant soin de rappeler que "le coronavirus est une maladie grave et peut entraîner des tragédies dans notre pays".
Il y a eu un mort toutes les 4 minutes dans les hôpitaux français aujourd’hui.
Olivier Véran, ministre de la Santésur France 2
Jeudi soir, le dernier bilan portait à 1 696 le nombre de morts du covid-19 enregistrés à l'hôpital depuis le début de l'épidémie fin janvier et 3 375 patients étaient en réanimation (+548 en une journée) sur un total de 13 904 (+ 2 365) patients hospitalisés en France.
"Ni les soignants ni nous n'étions préparés à ce genre d'événement", a confié jeudi soir à l'AFP le Dr Benjamin Davido, directeur médical de crise à l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches, qui "craint l'arrivée à saturation" en Ile-de-France, alors que ses 26 lits de réanimation sont déjà pleins. Un patient de 35 ans "sans antécédent médicaux" venait notamment d'y être admis.
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