Coronavirus en Italie : le système hospitalier saturé
Vendredi 13 mars, 250 personnes sont mortes du Covid-19. Désormais, le nombre de victimes s'élève à 1 266 personnes depuis le début de l'épidémie. Le pays est figé, inquiet, et le système de soins dans les hôpitaux est dépassé par l'inflation des victimes.
De simples lits de camp, à un mètre l'un de l'autre. Les patients d'un hôpital italien attendent de savoir s'ils sont infectés, dans une solitude qu'on devine angoissante. Nous sommes en Lombardie, qui concentre la moitié des 15 000 cas. Les soins de santé sont au bord de la rupture. Ici, il a fallu rouvrir en urgence deux étages désinfectés.
"Les tentes ne les rassurent pas
Quand ils arrivent, les patients sont accueillis dans des tentes, et triés en fonction de leur état. "Le principal problème, c'est la peur des patients, quand ils se présentent. D'abord, parce qu'ils ne sont pas dans une structure hospitalière classique, et que ces tentes ne les rassurent pas. Ensuite parce que s'ils sont testés positifs, on doit vraiment les calmer, et leur expliquer ce qui va leur arriver ensuite", explique Alberto Poinelli, infirmier. L'Italie apprend désormais à vivre avec le confinement, et avec ses villes désertes, comme la place Navone à Rome, ou le Vatican. Seule sortie autorisée, le supermarché, où on fait la queue, à un bon mètre de distance.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.