Coronavirus : Emmanuel Macron file la métaphore guerrière
Le chef de l'État a revêtu mercredi 25 mars ses habits de chef de guerre à Mulhouse (Haut-Rhin) pour tenter de maintenir une unité nationale chancelante.
Lors de son allocution à Mulhouse (Haut-Rhin) mercredi 25 mars, Emmanuel Macron a de nouveau pioché dans le champ lexical de la guerre. "Ce n'est pas le chef d'État ni même le chef des armées qui s'est présenté aux Français, mais c'est bien le chef de guerre. C'est un discours qu'il martèle depuis une semaine", explique le journaliste de France 2 Daic Audouit jeudi matin.
Rhétorique guerrière
En se rendant à Mulhouse, Emmanuel Macron a tenu à montrer qu'il n'avait pas peur d'aller sur la ligne de front. Le président de la République utilise la rhétorique guerrière pour "maintenir la mobilisation générale des Français et l'unité nationale qui est chancelante", poursuit le journaliste de France Télévisions. Les oppositions lui reprochent jeudi matin cette rhétorique, considérant qu'elle est un peu trop facile pour faire taire les critiques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.