Avec la fermeture des grands centres commerciaux, de nombreux magasins croulent sous les stocks de marchandises ; certains craignent de se retrouver avec beaucoup trop d’articles invendus. Dans un centre commercial alsacien, toutes les boutiques ont baissé leur rideau. C’est le cas de Denis Dotter, un bijoutier qui avait tout prévu pour la Saint Valentin. Dépité, il désigne un joli bracelet en forme de cœur qui avait tout pour plaire aux amoureux. Utiliser InternetSon stock risque de lui rester sur les bras. "Pour la Saint Valentin, il y a environ 40 à 50 000 euros d’achat de marchandises, uniquement pour cette période", révèle-t-il. Cette année, il va donc tenter d’écouler ses stocks par internet, en prévenant ses clients grâce à des messages. Les grandes enseignes sont aussi pénalisées par la fermeture. À Dijon (Côte-d’Or), une opticienne doit traverser le centre commercial vide pour livrer les lunettes sur le parking.