Des autocars immobilisés sur le parking, du jamais vu pour cette entreprise de Pouzauges (Vendée). Cette année, aucun voyage n'est prévu dans les semaines à venir. Les salariés sont impactés. "Ce sont les primes qui font nos salaires, quand on travaille la nuit, le week-end et donc on peut perdre jusqu'à 500 euros par mois minimum si on ne décolle pas d'ici", explique Geneviève Biteau, conductrice des Cars du Bocage. Cette conductrice a accepté de passer en chômage partiel comme 12 autres de ses collègues.90% du chiffre d'affaires perduLe gérant de cette entreprise de 43 salariés à déjà perdu de 90% de son chiffre d'affaires du mois de mars, soit plus de 160 000 €. "On a mis en place de l'activité partielle pour tous les conducteurs concernés par le tourisme et le transport occasionnel", indique Franck Chaigneau, dirigeant des Cars du Bocage. L'annonce de la fermeture des écoles devrait impacter encore un peu plus l'activité de cette entreprise.