Aéroport de Paris s’apprête à supprimer 700 postes
Les aéroports sont déserts depuis la crise du Covid-19. Face à cette baisse d’activité, Aéroports de Paris s’apprête à supprimer 700 postes.
Des hommes d’affaires qui ne voyagent plus, des touristes qui restent chez eux... A Orly, les passagers se font encore rares. Depuis sa réouverture, il y a deux mois, l’aéroport peine à prendre son envol. Face à cette baisse d’activité, Aéroport de Paris envisagerait de supprimer des emplois, 700 postes en moins soit près de 10% des salariés. Les syndicats craignent que ce ne soit qu’un début, en témoigne Laurent Garssine, UNSA aéroport de Paris : "On demande aux salariés qui resteraient dans l’entreprise un effort financier à hauteur de 59 millions d’euros par an. Ca a été violent comme annonce".
L’Etat ne prévoit pas de plan d’aide pour les aéroports
Cette baisse sur trafic touche tous les aéroports. À Orly et à Roissy, on constate une baisse de la fréquentation de -77% par rapport à l’année passée, de -79% à Bordeaux et -73% à Marseille. Tous craignent d’être délaissés par les compagnies low coast au profit de leurs concurrents européens dont les taxes sont plus faibles. L’état a prévu un plan d’aide pour Air France, les constructeurs d’avions, mais pas pour les aéroports français.
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