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Les USA ont donné le feu vert à un deuxième essai clinique sur des dérivés de cellules souches embryonnaires humaines

Cette autorisation de l'agence américaine des médicaments (FDA) permet à la société Advanced Cell Technology (ACT) de commencer un essai sur douze enfants atteints de la maladie de Stargardt, une affection provoquant une cécité et pour laquelle il n'existe aucun traitement.La FDA avait accepté pour la première fois en 2009 des essais de ce type.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le biologiste Rémi Charrel travaille sur des cellules souches dans un laboratoire (Marseille). (AFP - Boris Horvat)

Cette autorisation de l'agence américaine des médicaments (FDA) permet à la société Advanced Cell Technology (ACT) de commencer un essai sur douze enfants atteints de la maladie de Stargardt, une affection provoquant une cécité et pour laquelle il n'existe aucun traitement.

La FDA avait accepté pour la première fois en 2009 des essais de ce type.

La société concernée, Geron Corporation, a ainsi lancé en octobre un essai clinique avec son traitement expérimental basé sur des cellules souches embryonnaires humaines chez des personnes paralysées à la suite d'une lésion à la moelle épinière.

Lutter contre la cécité
Le nouvel essai devrait offrir pour la première fois une thérapie contre la maladie de Stargardt, due à l'altération d'un gène et touchant les enfants surtout entre sept et douze ans.

"Avec des cellules souches embryonnaires, on peut générer un nombre illimité de cellules de l'épithélium pigmentaire de la rétine, les premières à mourir dans cette maladie et d'autres formes de dégénérescence maculaire" touchant des personnes de plus de 60 ans, explique le Dr Robert Lanza, responsable scientifique de ACT.

La dégénérescence maculaire pour les personnes âgées est l'une des principales causes de cécité avec plus de 30 millions de cas dans le monde.

"Commencer cet essai clinique marque une étape importante pour mettre au point des thérapies dérivées de cellules souches embryonnaires destinées à de vastes marchés", souligne William Caldwell, PDG de ACT.

Les thérapies que pourraient permettre ces essais cliniques ouvrent la voie à de "véritables traitements qui changeront la vie de millions de personnes" et "vont bouleverser la communauté médicale", prédit-il.

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