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Les personnes souffrant de pathologies respiratoires seront vaccinées en priorité contre la grippe A (H1N1)

Et ce, si des doses de vaccins sont livrées en petites quantités en août et septembre, a annoncé vendredi sur RTL la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.Seconde priorité de vaccination, selon la ministre, serait les personnels médicaux, afin qu'ils ne contaminent pas les malades et restent à même d'assumer leurs missions.
Article rédigé par France2.fr
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Et ce, si des doses de vaccins sont livrées en petites quantités en août et septembre, a annoncé vendredi sur RTL la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

Seconde priorité de vaccination, selon la ministre, serait les personnels médicaux, afin qu'ils ne contaminent pas les malades et restent à même d'assumer leurs missions.

"Cela nous conduira à adapter notre stratégie vaccinale: si par exemple nous avions des vaccins assez tôt mais en faible quantité au mois de septembre ou fin août, et bien nous vaccinerions ces personnes en toute priorité", a dit Mme Bachelot. Les épidémiologistes ont remarqué que ces personnes étaient plus particulièrement touchées par le virus.

Les 94 millions de doses de vaccins commandés pour un milliard d'euros par le gouvernement français doivent être livrés entre le début octobre et la fin décembre, a confirmé la ministre. "Nous poussons les feux pour que les livraisons nous soient faites le plus tôt possible", a-t-elle ajouté.

Roselyne Bachelot s'exprimait au lendemain de l'annonce de la mort d'une jeune fille de 14 ans porteuse du virus de la grippe A (H1N1) et souffrant d'autres pathologies sévères, notamment respiratoires. C'est le premier décès d'une personne atteinte de la maladie mais le lien direct avec la grippe A ne semble pas établi.

Roselyne Bachelot écarte pour le moment la réquisition de médecins, une possibilité offerte aux préfets en cas de manque de personnel pendant, par exemple, les congés d'août.

Des scientifiques comme le professeur Bernard Debré ont reproché au gouvernement d'en faire trop, estimant que le virus était pour l'instant un peu moins dangereux que la grippe saisonnière dans l'hémisphère sud. Si le virus mute et devient dangereux, alors le vaccin ne servira à rien, a dit Bernard Debré. La France pourrait passer au niveau 6 d'alerte à la rentrée, le niveau maximum.

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