Le venin d'araignée pourrait protéger le cerveau après un AVC, selon des chercheurs australiens
Une protéine, baptisée Hi1a, bloquerait le mécanisme principalement responsable des dommages qui se produisent après un accident vasculaire cérébral.
Une petite protéine provenant du venin d'une araignée pourrait protéger le cerveau après un accident vasculaire cérébral (AVC), d'après une étude publiée, lundi 20 mars, dans les Comptes-rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS) (en anglais).
"Nous pensons que nous avons trouvé pour la première fois un moyen de minimiser les effets dévastateurs d'un AVC" sur le cerveau, a expliqué le professeur Glenn King, de l'équipe de chercheurs australiens de l'université du Queensland, à qui l'on doit cette découverte. Cette protéine, baptisée Hi1a, bloquerait le mécanisme principalement responsable des dommages cérébraux qui se produisent après un AVC.
Une dose administrée jusqu'à 8 heures après l'AVC
Les AVC résultent de la formation d'un caillot de sang et font six millions de morts par an dans le monde. Ils laissent aussi cinq millions de survivants avec des infirmités permanentes.
"Cette découverte va nous aider à fournir des perspectives plus favorables aux survivants d'un AVC en limitant les dommages cérébraux et les handicaps dévastateurs qu'ils provoquent, explique le chercheur. Les études pré-cliniques ont montré qu'une simple dose de cette protéine administrée jusqu'à huit heures après une attaque cérébrale protégeait les tissus cérébraux et améliorait très fortement les performances neurologiques."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.