Cet article date de plus de treize ans.

L'épidémie causée par la bactérie E.Coli, responsable de la mort de 126 personnes en Europe, est considérée comme finie

Selon l'Institut de veille sanitaire allemand Robert Koch, le 26 juillet, l'épidémie reste placée sous "surveillance intensive".En France, les enfants hospitalisés à Lille après leur contamination par une autre souche de la bactérie E.coli sont tous rentrés chez eux, sauf un petit garçon transféré à Amiens, sorti du coma dans un état préoccupant.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Une clinique universitaire de Hambourg où ont été soignés des patients contaminées par la bactérie Eceh. (AFP / Fabian Bimmer)

Selon l'Institut de veille sanitaire allemand Robert Koch, le 26 juillet, l'épidémie reste placée sous "surveillance intensive".

En France, les enfants hospitalisés à Lille après leur contamination par une autre souche de la bactérie E.coli sont tous rentrés chez eux, sauf un petit garçon transféré à Amiens, sorti du coma dans un état préoccupant.

Selon un bilan final de l'institut allemand, l'épidémie a fait 76 morts en Europe pour un total de 4.321 cas rapportés. En Allemagne, la bactérie, appelée Eceh, a causé la mort de 50 personnes pour 3.469 cas recensés. Parmi eux, 852 personnes avaient développé des complications graves entraînant des défaillances des reins et neurologiques appelées SHU.

L'Union européenne avait décidé le 5 juillet d'interdire temporairement l'importation de graines de fenugrec d'Egypte et de retirer de la vente un lot considéré comme le lien "le plus probable" entre les intoxications par la bactérie en Allemagne et à Bordeaux, où une dizaine de personnes avaient également été hospitalisées pour des diarrhées sanglantes ou des cas de SHU.

E.coli: les hospitalisations dans le nord de la France
Tous les enfants hospitalisés à Lille après leur contamination par une autre souche de la bactérie E.coli dans le nord de la France sont rentrés chez eux, à l'exception d'un petit garçon transféré à Amiens, sorti du coma mais dont l'état reste préoccupant, a-t-on appris le 27 juillet de source médicale.

Victime comme les autres enfants d'un SHU, l'enfant âgé de deux ans a récupéré ses fonctions rénales mais "son état neurologique reste grave", a déclaré Guillaume Du Chaffaut, directeur adjoint du CHU d'Amiens. L'enfant y avait été transféré de Lille le 15 juin après sa sortie de coma. A Lille, le dernier enfant hospitalisé est rentré chez lui le 26 juillet, selon une porte-parole du CHU.

Dans son dernier bilan épidémiologique publié le 27 juillet, l'Agence régionale de la santé du Nord/Pas-de-Calais indique que 20 cas de SHU lui ont été signalés depuis la mi-juin, dont 11 sont "considérés comme rattachables à l'épidémie en raison d'une consommation directe ou indirecte (par l'entourage familial) de viande de boeuf hachée". Ces 11 cas concernent des enfants originaires du Nord/Pas-de-Calais et de Picardie, âgés de 7 mois à 8 ans.

"Depuis le 15 juillet, plus aucun cas de SHU ne nous a été signalé (...). L'absence de cas récent et le retrait et rappel large des produits potentiellement contaminés suggèrent que cette alerte est contrôlée", écrit l'Agence dans son dernier bulletin hebdomadaire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.