« Il y a cette voix qui nous détruit », Solène Revol raconte son combat contre l’anorexie.
À 19 ans, Solène Revol a décidé de raconter son histoire : son combat contre l’anorexie mentale.
« L’anorexie ce n’est pas un caprice. », explique Solène Révol. Harcelée au collège, la jeune fille perd peu à peu confiance en elle et pense que si les gens ne l’apprécient pas c’est à cause de son apparence. Elle décide de « faire attention », mais très vite Solène Revol tombe dans l’anorexie mentale. « Je n’aimais pas mon corps, je me dégoutais, j’avais l’impression que je décevais tout le monde que je ne réussissais rien », raconte la jeune fille. « C’est une partie de la maladie, cette petite voix tout le temps qui nous dit qu’on est pas assez bien pour les autres. », ajoute-t-elle.
33 kilos pour un mètre soixante
Perte de cheveux, aménorrhée, duvet sur tout le corps, les conséquences physiques de l’anorexie sont nombreuses et dangereuses. Au plus bas, Solène pesait 33 kilos pour un mètre soixante. Hospitalisée pendant 9 mois, pour elle l’isolement a été nécessaire à la guérison : « Il faut vraiment être confronté à sa maladie et trouver la force de se battre ». « Petit à petit, on voit que, ce n’est pas si terrible de reprendre du poids. », ajoute-t-elle.
Solène Revol a décidé de témoigner dans un livre : « Une petite voix qui me disait de maigrir encore », chez XO Editions.
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