Des infirmières et des aides-soignantes sont prêtes à défiler. Au printemps, les personnels paramédicaux lançaient la grève. Les hôpitaux parisiens étaient les premiers à craquer. Début juin, une infirmière de l'hôpital Lariboisière à Paris venait de se mettre en arrêt maladie. Depuis, Inès Gay a pu reprendre le travail. "Ça va mieux parce que j'ai changé de poste, je ne suis plus aux urgences", explique-t-elle."On ne peut pas laisser les services hospitaliers en galère"L'infirmière reste mobilisée. Elle va manifester jeudi 14 novembre avec un défibrillateur en carton pour réclamer un électrochoc pour l'hôpital. "On ne peut pas laisser les services hospitaliers en galère, avec un infirmier et un aide-soignant pour 50 patients. C'est inhumain. Je n'ai pas envie de retourner à l'usine. Si jamais les conditions changent, je retournerai avec plaisir aux urgences", précise Inès Gay, qui se réjouit de voir que le mouvement de contestation s'est étendu ces derniers mois.