Hôpital : l'ARS d'Ile-de-France se prépare à un été "tendu", notamment dans les maternités
La directrice de l'agence régionale de santé francilienne appréhende plus particulièrement "des tensions en Seine-Saint-Denis", département notoirement démuni.
Les premières remontées du terrain ont un air de déjà-vu. L'agence régionale de santé d'Ile-de-France anticipe un été aussi "tendu" que l'an dernier dans les hôpitaux franciliens. "On pense que la situation va être tendue à très tendue", s'inquiète la directrice de l'ARS, Amélie Verdier, dans un entretien à l'AFP. Tout en assurant "s'organiser pour y faire face", elle dit tabler sur une "capacité d'offre de soins comparable à l'été dernier, c'est-à-dire difficile, mais pas pire".
Dans cet entretien, Amélie Verdier révèle qu'elle "appréhende des tensions en Seine-Saint-Denis", département notoirement démuni. La directrice de l'ARS d'Ile-de-France s'inquiète par ailleurs pour les maternités, où "on voit a priori qu'il y un peu plus de difficultés en général". Pour ces dernières, l'agence régionale de santé "a déjà enclenché des actions avec des sages-femmes libérales pour voir comment elles peuvent venir de manière renforcée dans les établissements".
Globalement, "le sujet, c'est les postes vacants et comment on s'organise pour y faire face", explique-t-elle. Cela vaut également pour les urgences où "les tensions concernent toute l'offre, y compris des cliniques privées qui ont des difficultés récurrentes". Dans ce secteur, l'ARS mise à la fois sur le "renfort de personnels externes" comme des "étudiants en dernière année" et sur la trentaine de "filières gériatriques" existantes qui évitent les passages aux urgences de personnes âgées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.