Besançon : la carrière de l’anesthésiste passée au crible
Enquête à Besançon (Doubs) où un anesthésiste est soupçonné d’avoir empoisonné avec préméditation sept patients, dont deux qui sont morts. Les questions et les interrogations restent très nombreuses. Les derniers éléments sur la personnalité du praticien.
Ce mercredi 8 mars au matin, les opérations ont repris à la clinique Saint-Vincent à Besançon (Doubs). La plupart avaient été annulées hier à la suite de la mise en examen de l’un des anesthésistes. Devant la clinique, certains patients rencontrés avaient une appréhension : "on a déjà plus trop confiance en la médecine. C’est vrai que ça fait un petit peu peur ", confie une femme.
Sept empoisonnements, dont deux mortels
Le praticien de 45 ans est soupçonné d’avoir empoisonné sept patients, dont deux mortellement. Pour la procureure de la république Christine de Curraize, il ne peut pas s’agir d’accidents : "Au regard du nombre de faits, de la certitude que des substances à dose létale avaient été introduites sciemment dans des poches de réhydratation ou de paracétamol de ces patients en cours d’opération, l’ensemble des procédures ont été jointes à l’instruction et ont été requalifiées en faits d’empoisonnement commis avec préméditation". Des produits qui auraient entraîné à chaque fois des arrêts cardiaques de patients pourtant en bonne santé.
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