Ce devait être une journée des plus heureuse pour une jeune femme de 26 ans. Mais lorsqu'elle récupère son enfant, c'est la stupeur. La petite fille souffre d'une atrophie de son bras droit, il manque la main et l'avant-bras. "On s'est senti victimes", explique-t-elle. La maman accuse aujourd'hui son gynécologue. Deux experts du Tribunal de grande instance de Marseille (Bouches-du-Rhône) vont devoir déterminer si oui on non la déformation aurait pu être détectée sur les échographies.En 2013, deux gynécologues avaient été condamnés pou des faits similairesPour le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF), il est important de rappeler que les échographies ne sont pas une assurance de l'absence de malformation à la naissance. Ce type de pathologie, selon eux, serait encore aujourd'hui difficile à détecter. Seulement 50% le seraient. En 2013, deux gynécologues avaient été condamnés par la Cour de cassation pour des faits similaires.