Un an après... l'affaire des essais cliniques mortels
Il y a un an, un patient mourait en participant à des recherches sur un médicament pour les laboratoires Biotrial de Rennes. Plusieurs autres cobayes avaient été victimes de complications.
Le 15 janvier 2016, un essai clinique tourne au drame. Six personnes sont hospitalisées au CHU de Rennes. Ces volontaires participaient à des essais menés par le laboratoire Biotrial pour tester un nouveau médicament. Le 17 janvier, un des patients décède. C'est un événement sans précédent en France. Le 4 février, le rapport pointe des manquements du laboratoire dans la gestion de la crise, mais pas dans l'essai. Cependant, le décès reste inexpliqué. Les zones d'ombre entourant cette affaire conduisent la famille de la victime à prendre la parole.
Test abandonné
Le 20 avril, la mort du patient est clairement liée à la molécule testée. Elle aurait eu un effet incontrôlé sur son système nerveux. Le 25 mai, la ministre de la Santé annonce vouloir renforcer les contrôles en matière d'essais cliniques. Elle établit un plan d'action afin de sécuriser les tests. Le 3 novembre, les médecins du CHU de Rennes prennent la parole pour rétablir les faits et rappeler que leur action a sauvé cinq des six patients. Un an après, des experts certifient qu'aucun des autres participants n'a présenté d'effets secondaires de même nature que les six hommes touchés. Le laboratoire pharmaceutique a définitivement abandonné les recherches sur la molécule testée.
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