Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Le "Race for Water" part pour une odyssée de cinq ans 100% écologique

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions

Le trimaran suisse va parcourir les océans, afin d'étudier la pollution des mers par le plastique et de sensibiliser les citoyens de la planète à ce problème.

Le Race for Water va larguer les amarres, dimanche 9 avril, dans le port de Lorient (Morbihan). Le trimaran suisse, énergétiquement propre et autonome à 100%, s'apprête à faire le tour du monde en cinq ans, afin d'étudier la pollution des océans par le plastique et de sensibiliser les citoyens de la planète à ce problème.

Un laboratoire flottant sur la pollution au plastique

Le bateau, qui était alors baptisé Planet Solar, avait déjà prouvé, entre 2010 et 2012, qu'il était possible de réaliser un tour du monde en étant uniquement propulsé par l'énergie solaire. Pour cette nouvelle expédition, le navire a été amélioré. En plus des 500 m2 de panneaux solaires qui tapissent le pont, l'équipage dispose de deux autres sources d'énergie : un système de propulsion à hydrogène tiré de l'eau de mer dessalée et un kite, une sorte de voile de cerf-volant, de 40 m2.

Pour cette odyssée, la fondation suisse Race for Water, à l'origine du projet, entend mener des actions concrètes. Le catamaran embarque un laboratoire qui permettra aux scientifiques de faire des prélèvements et des mesures de la pollution tout au long du périple. Les chercheurs "étudieront l'effet des micro particules sur l'environnement marin et sur la détérioration, dans le temps, du plastique dans l'eau", explique Marco Simeoni, président de la fondation Race for Water.

"La solution est à terre"

Lors de ses escales, le Race for Water accueillera les visiteurs, notamment des écoliers et responsables politiques. L'équipage fera aussi la promotion de containers transportables de recyclage, en partenariat avec la société française d'ingéniérie ETIA. Ces modules "permettront aux personnes les plus pauvres de ramasser les sacs plastiques contre rémunération, comme elles le font pour les canettes, et de les transformer pour partie en énergie", détaille Marco Simeoni.

Car "la solution est à terre", insiste le fondateur de Race for Water. "Dans les océans, pour cinq kilos de poisson vous avez un kilo de plastique. Si rien n'est fait, ce sera cinq kilos de plastique pour cinq kilos de poisson en 2050."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.