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Paris : la piétonisation des voies sur berge "n'est pas un échec"

Christophe Najdovski, maire-adjoint de Paris, chargé des Transports et de l'espace public, a justifié la piétonisation des voies sur berge, mardi sur franceinfo, après la publication d'un rapport d'Airparif. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le seuil d'alerte à la pollution aux particules a été déclenché le 9 décembre 2013 et restera maintenu jusqu'au 10.  (GABRIEL BOUYS / AFP)

Un an après la piétonisation des voies sur berge à Paris, Airparif a livré les résultats de son enquête sur l'impact de la mesure sur la pollution dans la capitale. Il "n'est pas significatif", selon l'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Île-de-France, qui note bien une amélioration le long des quais fermés, jusqu'à -25 % de dioxyde d'azote. Mais les niveaux restent malgré tout au-dessus des valeurs réglementaires. "Ce n'est pas un échec", affirme Christophe Najdovski, maire-adjoint de Paris, chargé des Transports et de l'espace public, sur franceinfo.

franceinfo : les résultats signifient-ils un échec pour vous ?

Christophe Najdovski : Pas du tout. Au contraire, ça valide tout-à-fait cette piétonisation. Ce que montre le rapport d'Airparif c'est que l'on a des effets en termes de pollution atmosphérique localisée au centre de Paris, avec des effets positifs qui l'emportent sur les effets négatifs. On est très loin de la situation que prédisaient les opposants. Il y a un lien très fort entre les concentrations de polluants et le volume du trafic routier. Le trafic a diminué dans le centre de Paris puisqu'en cumulé, on a une diminution, avec une amélioration globale le long des quais avec -25 % de dioxyde d'azote. Mais aussi de manière localisée, une dégradation, sur certains carrefours, sur laquelle nous allons continuer à travailler.

Comment améliorer la situation dans ces carrefours ?

Nous promouvons la construction d'une liaison en bus à haut niveau de service pour offrir une alternative à l'usage de la voiture individuelle et nous allons la proposer à la région Île-de-France. J'espère qu'elle nous suivra là-dessus pour offrir une nouvelle alternative en termes de transport au centre de Paris.

Que répondez-vous aux automobilistes qui disent qu'il y a davantage de bouchons ?

Dans tous les phénomènes de changement, il y a des phénomènes d'adaptation. Dans toutes nos grandes villes, les problèmes de congestion et de pollution atmosphérique viennent du fait qu'on a des déplacements faits en voiture individuelle sur des petites distances avec des personnes seules dans leur véhicule. On débloque les alternatives à l'usage de la voiture individuelle, on est en train de prolonger le tramway, le métro, le RER. De nouvelles lignes de bus sont en construction. On développe le co-voiturage, l'auto-partage. On développe aussi les pistes cyclables. C'est comme cela que l'on peut solutionner la question de la pollution atmosphérique.

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