Durant l’été 2021, des plages de la Côte basque avaient dû être fermées en raison de microalgues toxiques. Certains baigneurs avaient souffert de gênes respiratoires. Ces microalgues sont placées sous très haute surveillance, afin de protéger la santé humaine et l’ostréiculture.
Au large de Noirmoutier (Vendée), les eaux invitent à la baignade, à la pêche à pied et à la dégustation d’huîtres. Mais ces coquillages se nourrissent de microalgues, et certaines sont parfois toxiques, ce qui provoque des diarrhées et des vomissements. Alors, tous les 15 jours, une équipe de l’Ifremer sillonne le secteur pour effectuer des prélèvements. Invisibles, ces microalgues nourrissent de nombreuses espèces dans l’océan. Au printemps, elles peuvent proliférer jusqu’à changer la couleur de l’eau, qui devient marron.
Des conditions climatiques propices à sa prolifération
"Il leur faut des bonnes conditions climatiques. De l’eau qui stagne, du soleil, de la lumière et des nutriments, qui vont leur servir de nourriture pour qu’elles se développent", explique Yoann Le Merrer, ingénieur à l’Ifremer. C’est ce qu’il s’est passé durant l'été 2021, au Pays basque. La baignade était interdite sur plusieurs plages à cause d’une microalgue. 800 personnes présentaient le symptôme. Seules 175 microalgues sont toutefois menaçantes, sur 5 000 connues.
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