Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen : les analyses livrent des premières réponses
Les autorités ont assuré que le taux de dioxine relevé ne dépassait pas le taux habituel à Rouen (Seine-Maritime). Mais de nombreuses autres analyses sont encore attendues.
Quelles conséquences peut avoir la combustion de 5 263 tonnes de produits chimiques ? Mercredi 2 octobre, les autorités ont délivré les premiers éléments de réponse. Les taux de dioxine relevés sous le panache de fumée lors de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen dépassent parfois les taux habituels. Les dioxines sont des substances toxiques dangereuses et il en existe plusieurs types. "Les dioxines sont les perturbateurs endocriniens les plus puissants. Ils agissent à des doses extrêmement faibles", explique André Cicolella, toxicologue.
Évaluer la qualité de l'air
Depuis le début de l'incendie, des dizaines d'analyses sont faites chaque jour pour détecter d'éventuels polluants. Une vingtaine de dispositifs se chargent d'évaluer la qualité de l'air près de l'usine. Un laboratoire de Grenoble s'occupe ainsi d'une partie des analyses qui, pour le moment, n'ont pas montré de présence significative de polluant dans l'agglomération rouennaise.
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