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Allergies : plus de mille substances pourraient être interdites dans les vêtements

Cette proposition a été adressée à l'Agence européenne des produits chimiques, qui devra formuler un avis à l'issue d'une consultation publique de six mois.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'Anses a demandé d'interdire plus de mille substances allergisantes dans les vêtements, le 29 avril 2019. (FREDERIC CIROU / ALTOPRESS / AFP)

Il s'agit de colorants et autres "substances sensibilisantes". Face aux cas d'allergies cutanées liés à des textiles d'habillement, l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses) et l'Agence Suédoise des produits chimiques (KemI) ont proposé aux autorités européennes, lundi 29 avril, d'"interdire ou de limiter plus de mille substances allergisantes" dans les vêtements. Cette proposition, adressée à l'Agence européenne des produits chimique (Echa), vise à "limiter la présence des substances sensibilisantes cutanées dans les articles textiles, cuirs, fourrures et peaux, vendus au grand public" afin de "mieux protéger les consommateurs", explique l'Anses.

La Commission européenne décidera

Les agences française et suédoise ont réalisé une "évaluation des risques" pour "déterminer les concentrations maximales à ne pas dépasser pour ces substances afin de protéger les consommateurs". Au vu de ces travaux, elles proposent notamment d'interdire, dans ce type de produits, "25 substances de la famille des colorants dispersés ayant des propriétés sensibilisantes". 

Les deux agences proposent également des concentrations maximales à ne pas dépasser pour les autres familles de "substances sensibilisantes", dont le chrome 6 (1 mg/kg), le nickel, le cobalt, le formaldéhyde et la 1,4 paraphénylène diamine.

"Des alternatives chimiques existent notamment pour les colorants dispersés pour lesquels la substitution est faisable et déjà amorcée en Europe", souligne l'Anses. L'Echa formulera un avis sur cette proposition, à l'issue d'une consultation publique de six mois. Il reviendra ensuite à la Commission européenne de "statuer sur l'adoption de cette restriction", indique l'agence sanitaire.

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