En Italie, le gouvernement demande des comptes aux laboratoires pharmaceutiques. Pour qu'un médicament anti-cancer soit remboursé, il faut qu'il fonctionne. "Ce système est très efficace puisqu'on considère que chaque année il permet à l'État italien d'économiser 1% de l'ensemble des dépenses de santé du pays", rapporte François Beaudonnet en direct de Rome (Italie). Pionnière en la matière"Comment ça marche ? Une fois qu'un médicament contre le cancer est mis sur le marché, son efficacité va être jugée, mais pour chaque patient. Si ce médicament fonctionne pour un patient donné, le laboratoire pharmaceutique n'aura rien à rembourser. En revanche, s'il est prouvé que ce médicament ne fonctionne pas pour ce patient donné, le laboratoire pharmaceutique va devoir rembourser 10, 50, 20, 100% peut-être même de la totalité du prix de ce traitement", détaille le journaliste de France 2. En la matière, l'Italie est une véritable pionnière.