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Après le suicide d'un interne des urgences de Rouen le 5 juillet, les urgentistes ont demandé à rencontrer M.Bertrand

L'Association des médecins urgentistes de France, présidée par Patrick Pelloux, a appris "avec effroi" ce suicide après une garde, évoquant un praticien "reconnu par tous".L'Amuf a réclamé "de toute urgence un rendez-vous" avec le ministre de la Santé pour tenter d'"éviter, autant qu'on le puisse, les suicides parmi les personnels hospitaliers".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le Dr Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France, fin 2008 à Rennes. (AFP/PASCAL ALLEE)

L'Association des médecins urgentistes de France, présidée par Patrick Pelloux, a appris "avec effroi" ce suicide après une garde, évoquant un praticien "reconnu par tous".

L'Amuf a réclamé "de toute urgence un rendez-vous" avec le ministre de la Santé pour tenter d'"éviter, autant qu'on le puisse, les suicides parmi les personnels hospitaliers".

Le syndicat, qui avait déjà alerté sur les conditions de travail après le suicide d'un autre médecin à Montpellier en 2010, estime que "rien n'a été fait depuis".

"La situation est grave face à la multiplication de situations difficiles et de drames, en particulier pour les praticiens assurant la permanence des soins", a prévenu le syndicat, évoquant "épuisement professionnel, dépressions avec passages à l'acte, accidents de trajet liés notamment à la fatigue..." touchant les médecins, ainsi que les infirmiers et les aide-soignants.

"C'est l'ensemble des personnels des hôpitaux qui souffre", a encore averti l' Association des médecins urgentistes de France.

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