Appels d'urgence : des dysfonctionnements à répétition
Des patients accusent les régulateurs des services appels d'urgences d'avoir mal apprécié la qualité et la gravité de leur état. Voici le témoignage de Marc Seigneurioux, victime d'un infarctus qui n'a pas été pris en charge immédiatement par le CHU de Montpellier (Hérault).
Les failles du système d'organisation des urgences sont de plus en plus nombreuses en France. À Montpellier (Hérault) Marc Seigneurioux en a été victime au moment d'un infarctus. Seul chez lui devant la télévision, Marc a des douleurs dans la poitrine. Lorsqu'il compose le 15 et qu'il explique ses symptômes et ses antécédents, la régulatrice lui explique qu'il n'y a pas d'ambulance pour le jeune homme. Perclu de douleurs, Marc rappelle une deuxième fois. Mais rien ne se passe. Il devra aller chez sa voisine pour qu'on lui envoie une équipe de pompiers. "On a perdu plus d'une heure avant que l'on me prenne en charge. Maintenant, je suis content, car je suis vivant" raconte Marc Seigneurieux.
Plainte contre X
En octobre dernier, Marc a porté plainte contre X. Les enregistrements des trois appels au SAMU sont aux mains de la justice. Selon le CHU de Montpellier, "sans préjuger des résultats de l'enquête en cours, le CHU de Montpellier considère à ce stade que le rôle respectif de l'assistant de régulation médicale et du médecin, a été respecté dans le traitement de ce dossier". La réponse officielle de l'hôpital ne satisfait pas Marc Seigneurioux. Il espère fédérer tous les dossiers semblables aux siens.
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