Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo L’appel à l’aide d’Alexandra, boulangère, face aux prix de l’électricité de 2023

Publié
Temps de lecture : 1min
Alexandra Faure est boulangère dans le Doubs. Le 17 novembre, elle publie une vidéo sur Facebook où elle détaille, désespérée, sa situation face à l’augmentation des prix de l’électricité. Pour Brut, elle raconte.
VIDEO. L’appel à l’aide d’Alexandra, boulangère, face aux prix de l’électricité en 2023 Alexandra Faure est boulangère dans le Doubs. Le 17 novembre, elle publie une vidéo sur Facebook où elle détaille, désespérée, sa situation face à l’augmentation des prix de l’électricité. Pour Brut, elle raconte. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Alexandra Faure est boulangère dans le Doubs. Le 17 novembre, elle publie une vidéo sur Facebook où elle détaille, désespérée, sa situation face à l’augmentation des prix de l’électricité. Pour Brut, elle raconte.

Je veux vraiment que vous compreniez que c'est un cri de rage, un cri de rage pour tous les artisans de France et plus particulièrement les boulangers, c'est ce que je vis au quotidien depuis 8 ans.” Voilà comment Alexandra Faure, boulangère, décrit sa situation dans une vidéo sur Facebook. Ayant créé sa boulangerie il y a 8 ans avec son mari, elle est inquiète lorsqu’elle a vu le coût de l’électricité à partir de janvier 2023. “On a été informés que notre facture d'électricité allait augmenter de 322 %”, explique-t-elle. 

“Je ne dis même plus rentable, maintenant”

Cette augmentation, elle ne souhaite pas le faire retomber sur ses prix en boutique. “Forcément, à la fin, c'est le consommateur qui va en payer les pots cassés. Et être complice de ça et me dire: ‘Tant pis, je fais comme tout le monde, je m'en lave les mains. Je vends ma baguette deux balles et puis ceux qui peuvent se la payer me feront vivre et puis, bah, les autres : marche ou crève.’ Enfin, j'ai pas été élevée comme ça.

Alexandra a également peur pour la survie de son commerce et des emplois qu’elle a créés. “S'il doit m'arriver la pire des choses demain, ce n'est pas d'aller dire ‘pardon’ à mon banquier, mais c'est de dire à un de mes salariés ‘je suis obligée de te virer’, quoi. Enfin, ça sera impensable pour nous. Qu'on nous laisse travailler et qu'on nous laisse au moins être à l'équilibre. Je ne dis même pas rentable, je dis même plus rentable, maintenant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.