Rapidement cuisiné, rapidement emballé, rapidement avalé et l'emballage rapidement jeté. La restauration rapide est un gros producteur de déchets. Chaque année en France, les chaînes du secteur produisent 183 000 tonnes d'emballages et 60 000 tonnes de déchets alimentaires. Des déchets qui finissent le plus souvent dans la même poubelle, comme le montrent des images extraites d'Envoyé spécial. Pourtant depuis 2016, la loi impose aux enseignes de distinguer les restes alimentaires des emballages, puis de séparer chaque famille d'emballage : métal, bois, carton, papier, plastique et verre.Rappelés à l'ordre Convoqués jeudi 31 janvier au matin au ministère de l'Écologie, les patrons de ces grandes enseignes sont sommés de réagir. "Je leur ai rappelé qu'elles étaient leurs obligations, j'ai rappelé les résultats du contrôle", explique Brune Poirson, secrétaire d'État à la Transition écologique. Les entreprises, elles, soulignent les difficultés de mise en place.