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Les raviolis Panzani contiennent (eux aussi) du cheval

Le groupe espagnol Ebro, propriétaire de la marque Panzani, a annoncé avoir détecté de la viande de cheval dans ses boîtes de raviolis vendues en France. Les produits fabriqués par son sous-traitant, William Saurin, ont été retirés de la vente.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Capture d'écran ravioli-panzani.com)

Après les lasagnes Findus, les tortellinis Lidl ou encore les
boulettes de viande Ikéa, c'est au tour des raviolis Panzani d'être touchés par
le scandale de la viande de cheval. Le propriétaire de la marque italienne assure avoir détecté de la viande chevaline dans les raviolis fabriqués pour son compte par William Saurin. Conséquence : retrait immédiat de toutes les boîtes de conserve vendues
en France. Panzani annonce la mise en place d'un numéro vert (0805 70 05 40) et le remboursement des produits concernés.

Spanghero et la Roumanie ne seraient pas en cause

La viande de cheval a été détectée lors de tests effectués "la semaine dernière lors de tests ". D'après Ebro, William Saurin a été "victime d'une
tromperie de la part de l'un de ses fournisseurs
". Et le communiqué
précise qu'il "ne s'agit pas de Spanghero ", cette société de l'Aude
pointée du doigt
au moment de l'affaire Findus. Panzani affirme par ailleurs "ne pas acheter de viande d'origine roumaine ". C'est pourtant, jusqu'à présent, de ce pays que venait la viande de cheval incorporée dans les différents plats préparés contaminés.

Benoît Hamon veut des sanctions plus dures

D'après le magazine spécialisé dans la distribution, LSA, Panzani va porter plainte pour tromperie. Plusieurs actions ont déjà été engagées pour le même type d'affaires ces dernières semaines. Mais les sanctions encourues ne sont pas assez dissuasives pour Benoît Hamon. Le ministre à la Consommation annonce un durcissement des sanctions pour les fraudeurs. 


Côté consommateurs
, François Hollande a annoncé le week-end dernier qu'il souhaité convaincre ses partenaires européens d'instaurer "un étiquetage obligatoire " de l'origine des viandes incorporées dans des plats cuisinés. Sous la pression de Paris, mais aussi de Berlin, la Commission européenne s'est engagée à accélérer ses travaux sur la question.

En attendant, Panzani s'est engagé à effectuer des tests ADN sur toutes ces viandes entrant dans la conception de ses plats préparés. Findus, Fleury Michon, Carrefour et Picard avaient déjà annoncé qu'ils garantissaient désormais l'origine française de tous leurs produits.

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