Hausse des intoxications aux champignons : le ministère de la Santé appelle les cueilleurs à la vigilance
Il est recommandé aux amateurs de cueillette de ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement, voire de demander l'avis d'un pharmacien ou d'un mycologue.
L'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la direction générale de la santé (DGS) mettent en garde, dans un communiqué vendredi 9 novembre, les amateurs de champignons contre les intoxications. Elles appellent les cueilleurs à la vigilance. Les centres anti-poison ont enregistré 250 intoxications aux champignons ces deux dernières semaines, dont quatre cas graves, alors que les conditions météo sont plus favorables à la pousse de champignons après un début de saison très sec.
Les conséquences sur la santé peuvent aller jusqu'aux troubles digestifs sévères ou aux atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, rappellent l'Anses et la DGS. Ces derniers jours, deux personnes sont tombées dans le coma en Dordogne après avoir mangé des amanites tue-mouches qu'elles avaient confondu avec d'autres champignons, des oronges.
Les précautions à prendre pour éviter l'intoxication
L'Anses et la DGS recommandent de ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement, voire de demander l'avis d'un pharmacien ou d'un mycologue. Il est par ailleurs déconseillé de cueillir les champignons dans des zones polluées et préférable de se laver les mains après la promenade.
Quant à la récolte, il faut la garder au maximum deux jours, au réfrigérateur, ne pas consommer les champignons crus et ne pas les stocker dans un sac en plastique car ça accélère le pourrissement. Il est aussi conseillé de photographier les champignons avant de les cuisiner, afin de les reconnaître en cas d'intoxication.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.