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Alimentation : l'application Yuka fait la loi

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Alimentation : l'application Yuki fait la loi
Alimentation : l'application Yuki fait la loi Alimentation : l'application Yuki fait la loi (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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L'application Yuka a été téléchargée par 5 millions de personnes en France. Elle permet d'en savoir plus sur les produits que vous souhaitez acheter : composition, valeurs nutritives. Qui alimente toutes ces informations ?

Tous les mercredis, Catherine Boulanger fait ses courses accompagnées de ses enfants et aussi de son smartphone. Pas question pour cette mère de famille de remplir son chariot sans avoir l'avis de l'application Yuka. Par exemple, pour ces petits pains industriels, elle scanne le code-barre du produit et vérifie les informations quant aux additifs, à la teneur en sel et en protéines. En un clin d’œil, les ingrédients sont jaugés par l'application. Les qualités et les défauts sont listés, du vert au rouge. Cette application contrôle trois éléments : la qualité nutritionnelle, qui compte pour 60%, la présence d'additifs, qui influence 30% de la note globale, puis le label bio qui compte pour 10%. "C'est un temps que je prends volontiers pour la santé de mes enfants, de mon époux", explique-t-elle, car l'utilisation de Yuka augmente le temps qu'elle prend pour faire ses courses.

L'application peut reconnaître 365 000 produits

Ils sont plus de 5 millions de Français à ne plus pouvoir se passer de l'application.  Derrière Yuka, se cachent Benoit et François Martin, associés à Julie Chapon. Leur cheval de bataille : la défense de la santé des consommateurs. Leur travail ? Sélectionner un maximum de références dans une sorte de Wikipédia de l'alimentation, une base de données libre d'usage, dans laquelle fabricants et consommateurs apportent des informations. L'application peut reconnaître 365 000 produits et pour leur notation, Yuka s'appuie sur le logiciel Nutri-score du ministère de la Santé. Mais certaines fausses informations mettent du temps à être vérifiées par l'application en temps réel. En tout cas pour les fabricants, mieux vaudrait revoir ses recettes que risquer de perdre des parts de marché.

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