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Les effets de l'intrusion de l'Etat américain dans la crise

A peine installé au pouvoir et au terme d'une première bataille avec le congrès, le Président Barack Obama signe un plan de relance colossal de 787 milliards. Le pays perd 750.000 emplois par mois. La chute de Lehman Brother a entrainée avec elle les marchés financiers. Le pays est en récession.
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En même temps ou presque, l'Etat fait un
chèque de plus de 80 milliards pour Général Motors et Chrysler. Jamais le
gouvernement n'était intervenu à un tel niveau. Quatre ans après, toute la
campagne tourne autour de cette question : est-ce que cette intrusion de
l'Etat a eu les effets escomptés ?

Etats-Unis

L'ouragan Sandy se rapproche petit à petit de la côte est, après
son passage dans les Caraïbes qui a fait plus de 60 victimes. Les risques sont
pris très au sérieux et Barack Obama a alerté la population avant de revenir à
Washington.

L'approche de l'ouragan, qui se trouve à 300 kilomètres de New York a complètement
bouleversé la vie des Américains. La ville de Manhattan tourne au ralenti. Pas
de voitures, pas de bus et deux des trois tunnels routiers ont été fermés en
raison de la montée des eaux. De nombreux policiers sont présents dans les rues
afin d'assurer la sécurité des rares passants.

Jordanie

Le pays accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens
depuis 2011. Début août, les autorités jordaniennes ont finalement accepté l'idée
d'ouvrir un camp avec l'aide du haut commissariat aux réfugiés.

Le camp compte déjà 35.000 résidents. En Jordanie, plus de
80.000 Syriens dépendent de l'aide humanitaire. Mais dans les camps des
problèmes d'émeutes se posent. Les réfugiés dénoncent les conditions de vie, la
poussière et la mauvaise nourriture.

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