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La mort de Mandela ne déstabiliserait pas l'Afrique du Sud

Après un silence de 48 heures qui a inquiété le pays, la présidence sud africaine a publié un nouveau bulletin de santé. Nelson Mandela est toujours dans un état grave. Contrairement à ce que certains pourraient penser le pays ne serait pas déstabilisé par son décès.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le nom de l'établissement de Pretoria où il est soigné n'a
pas été divulgué, pas plus que lors de ses précédentes hospitalisations. Des
dizaines de journalistes campent cependant devant un hôpital spécialisé de la
capitale où le héros de la lutte anti-apartheid aurait été admis.

Nelson Mandela est une figure historique et emblématique de
l'Afrique du Sud. Pour autant sa disparition ne déstabiliserait pas le pays, estime
Jean Guiloineau, biographe de Nelson Mandela. "Avec l'élection de Jacob
Zuma, les choses ont changé. La démocratie est en marche.
"

Singapour

Depuis 10 jours, les sites internet d'informations influents,
ceux qui reçoivent plus de 50.000 visites par mois, sont obligés de
s'enregistrer auprès du gouvernement. Ils doivent aussi s'engager à retirer
tout contenu si les autorités le demandaient – sous peine de perdre leur
caution de 30.000 euros. Des mesures qui ont provoqué une levée de boucliers
parmi les net-citoyens.

Près de 2.000 personnes ont protesté contre ces mesures.
Pour l'instant, seuls 10 sites d'informations sont expressément visés, y
compris Yahoo News. A Singapour, la presse écrite est verrouillée. Elle dépend
du gouvernement, et les sites alternatifs sont vus comme un accès à
l'information important.

Les bloggeurs craignent que ces mesures qu'ils estiment
liberticides s'étendent ensuite aux blogs. Selon eux, cette nouvelle loi donne
dans des termes trop vagues la définition de ce qu'est un "site
d'information", ainsi que les pénalités encourues.

Brésil

Une campagne du gouvernement pour la prévention et lutte
contre les MST/SIDA a crée une vive polémique ! Elle mettait en scène des prostituées
se disant "heureuses". Aucune volonté de provoquer ou d'ironiser de la part
du gouvernement qui voulait sensibiliser au mieux.

Après seulement quelques jours, et la contestation notamment
des puissants évangéliques, le gouvernement a reculé. Un recul inquiétant selon
de nombreuses associations et qui a pour fond les prochaines élections.

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