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Deux attaques simultanées au Niger

Le Niger est touché à son tour par des attentats qui ont visé un camp militaire et le site d'Areva dans le Nord du pays. Pour les spécialistes, le Niger paie son engagement avec les Français, au Mali voisin.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

Le Mujao, le mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique
de l'ouest, revendique le double attentat meurtrier au nord du Niger. Des soldats, des civils et des kamikazes ont été tués dans une attaque contre
un camp de l'armée nigérienne à Agadez. Un autre attentat a blessé plusieurs
dizaines de travailleurs nigériens à Arlit sur une mine d'uranium de la Somaïr,
filiale du groupe nucléaire français Areva.

Grèce

Les suicides ont augmenté de 26% sur l'année 2011. Le pays a
subi trois années de cure d'austérité, le chômage frappe un actif sur quatre,
et un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. Un contexte très
difficile qui a provoqué des manifestations de colère dans les rues, mais aussi
des manifestations de solidarité. Collecte de vêtements, de médicaments,
cuisines collectives, quasiment de l'auto-gestion.

Les Grecs ont réalisé 
que la crise est là pour durer et que plus rien ne sera comme avant. Des
lors, il y a deux  solutions : soit
quitter le pays, soit rester et  réagir. Il
y a ceux qui descendent dans la rue pour manifester mais ils sont de moins en
moins, il y a ceux qui n'ont plus le courage, 477 suicides pour l'année  2011 et il y a ceux et celles de plus en plus
nombreux qui organisent la résistance et la survie.

Géorgie

Retour sur une manifestation contre l'homophobie qui a
tourné à la chasse aux homosexuels. C'est ce qui s'est passé le week-end du 18
mai dans les rues de Tbilissi, la capitale de l'ex-république soviétique de Géorgie.

Ils étaient une vingtaine de militants gay, contre au moins
20.000 contre-manifestants, mobilisés par l'église orthodoxe. Les heurts ont
fait 28 blessés et c'est un miracle s'il n'y a pas eu de morts. Il n'aura fallu
qu'une minute aux prêtres géorgiens pour impressionner, de leur autorité, les
cordons de police qui ont donc laissé plus de 20.000 personnes se jeter à
l'assaut d'une minuscule vingtaine de militants gays et lesbiens. L'église
ultra-traditionnaliste, qui se considère comme dépositaire de l'identité
nationale, est passée à l'offensive.

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